Du fluo dans les boissons et les aliments

Déjà en 2008, un groupe brassicole venu des Pays-Bas souhaitait distribuer au Quebec des bières fluorescentes afin de donner un peu d’originalité à cette boisson prisée des noctambules de tout pays et de tout âge. La couleur fluorescente de la bière n’avait pas été obtenue par des colorants mais par une modification génétique de la bière. En mélangeant les bières, il était donc possible d’obtenir de très nombreuses couleurs fluo.

Six ans plus tard, en Vendée, 3 étudiants de l’ICES ont remporté un prix régional pour avoir fabriqué une bière fluorescente à partir d’une bière locale et d’additifs d’origine végétale.  La bière fluorescente verte qu’ils ont obtenu a été fabriquée grâce à du sirop de kiwi, du colorant et de la riboflavine naturellement présente dans certains aliments. Le problème est que l’on ne verra jamais cette bière dans les bars et boîtes de nuit car les étudiants ne souhaitent pas faire mener des recherches complémentaires à cette fin. Seul un bar de la Roche Sur Yon aura donc eu la chance de proposer un soir une bière fluorescente.

Si l’on sort du domaine de la bière pour aller vers celui de l’alimentation, des entreprises espagnoles proposent des colorants alimentaires fluorescents. Vous pourrez ainsi servir du poulet, de la viande ou des légumes fluorescents. Le réflexe naturel est d’être réticent à cette nouvelle mode. Toutefois, nombreux en Espagne sont ceux qui l’adoptent car l’absence de danger des colorants est entrée dans les mœurs.

Les trentenaires ou plus pourront ainsi organiser des soirées fluo dans lesquelles ils proposeront aux invités, en plus de l’alimentation et éventuellement de la bière, des verres et de la vaisselle fluorescente qui réagissent à la lumière noire. Avec ces différentes offres qui peuvent être complétées par des ballons fluorescents, les soirées fluo actuelles ne sont plus la chasse gardée des étudiants qui se focalisent en général sur les paints parties.